top of page
  • J.F.G

Les clubs de membres

Tendance et héritage


Les clubs de membres parisiens et leur vie. C’est souvent un sujet dont on ne parle pas assez, peut-être en raison de leur caractère exclusif. Ils sont nombreux, aussi divers que variés et toujours aussi prisés. Ils sont la source de bien des questions et fascinent. Ils fascineront toujours. Mêlant l’élégance à la culture en passant par l’aspect social, certains peuvent être bien compliqués d’accès tandis que d’autres ouvrent leur portes à des conditions moins strictes. Parlons aujourd’hui de certains d’entre eux.


Source : site web Soho
Soho house Paris

Nick Jones ouvre en 1995 un hôtel au-dessus de son restaurant à SoHo, quartier avant-gardiste et culturel de Londres. Rapidement, son emplacement en fait un endroit fréquenté par une population d’artistes et de créatifs, ce qui donnera l’idée à son créateur le concept du futur SoHo House, le members club éponyme. Aujourd’hui, comment ne pas évoquer le club qui à réussi l’une des missions importante dans la vieille Albion : dépoussiérer l’image que l’on a d'un members club exclusif certes, mais vieillissante. À travers le monde, Soho House ne compte pas moins de 40 ‘maisons’ et Paris n’y échappe pas... Logique. Semi privé, semi public, l’hôtel reste accessible à une clientèle de non membres. De quoi s’immerger complètement dans l’esprit d’un XXème ‘artistique’ et ‘bohème’, même lorsque l’on n'a pas la chance de détenir la fameuse carte. En tant que grand chauvin, vous pouvez souscrire à une seule et même maison, ou alors, si vous faites partie des voyageurs endurcis, vous pourrez souscrire au membership qui vous donnera accès à toutes les houses à travers le monde. Et comme chaque maison s’inspire de la ville dans laquelle elle est établie, il y en a pour tous les goûts. En revanche, nous avons appris que la liste d’attente pour faire partie des Soho members demeure longue. Alors, on souhaite bonne chance aux artistes, aux rêveurs, et aux créateurs désireux d’obtenir ce précieux sésame.



Source : Pinterest
Saint James Paris

Le bâtiment de l’ancienne Fondation Thiers, racheté en 1986 par un homme d’affaires britannique, deviendra l’Hôtel Saint James, club de membres reprenant les codes des cercles privés Londoniens. Début 90', c’est le Groupe Bertrand qui en prend les rênes. Le Saint James se veut chic et discret, en bordure de Boulogne, dans le 16e. Dans la plus pure tradition des members clubs, il maintient ce statut grâce à un accès (en journée) exclusivement réservé à ses membres et aux occupants de l’hôtel. Une cinquantaine de chambres, un spa Guerlain, un restaurant gastronomique, l’Hôtel Saint James reprend ce qui se fait de mieux dans le domaine de l’hôtellerie et le rend exclusif grâce à sa sélection. Parce qu’un club de membres, c’est aussi savoir où l’on se trouve, et bien conserver sa discrétion. C’est la qu’est la différence du Saint James : chic, discret, rien à prouver. Le plus secret des secrets. Et pourtant, on s’y sent bien. Très bien même. L’esprit Londonien des members clubs est présent, mais il nous rappelle à quel point à Paris, il lui va aussi bien.



Source : Pinterest
Chez Castel

Chez Castel, lieu emblématique de Paris la nuit. C’est à Saint Germain (sans surprise) que la façade rouge ouvre ses portes à la jeunesse (ou pas) dorée Parisienne et à toute sorte de célébrités du show-business, comme à l’époque. Moquette explicite, coins et recoins propices à l’échange en duo (ou plus), décor écarlate, ici c’est la gentille décadence qui règne, et ça plaît. Si vous avez la chance d’avoir un(e) ami(e) qui possède la petite carte, vous pourrez sans aucun doute passer le seuil. Sinon, vous pouvez toujours tenter votre chance en faisant la demande... Espérez vous faire coopter. Chez Castel, c’est la fête qui gouverne les membres, c’est la musique jusqu’à l’aube qui fait vivre le club et c’est le combo des trois C qui nourrit les âmes fêtardes : Champagne, Cocktails et Caviar (de chez Kaspia, ça va de soi). Clou du spectacle, parce que c’est toujours plaisant d’apprendre des choses comme ça : dans un monde excessivement masculin, c’est une femme qui est à la tête de cette institution et finalement, n'est-ce pas mieux ainsi ?

bottom of page